Leurs nids, chaque année plus nombreux, colonisent nos parcs, grands arbres ou même les haies de nos jardins. Ces super-prédateurs d’abeilles causent le désarroi des apiculteurs. Les frelons asiatiques se nourrissent aussi de guêpes communes, de quantité d’insectes et araignées. Et ils sont responsables d’une nette baisse de la pollinisation dans nos jardins et potagers.

Dès le 1er mars, nous pouvons tous agir facilement lorsque les reines frelon asiatique fécondées à l’automne ressortent de leurs cachettes hivernales pour se nourrir, pondre et créer de nouveaux nids.

Piéger une fondatrice, c’est empêcher la création d’une future colonie. Le nid primaire fait la taille d’une balle de tennis. On peut les chercher dans des endroits peu élevés (haies, cabanons, sous les toitures) et les détruire par soi-même. Mais le nid secondaire peut contenir plus de 10 000 individus ! Il est important de faire intervenir une entreprise qualifiée pour détruire les colonies de ces nids de frelons si vous en voyez durant l’été.

La traque des reines frelons au printemps est ingénieuse et économique. Vous trouverez des pas à pas sur le net vous expliquant comment réaliser des pièges. Souvent faits avec des bouteilles en plastique, et un mélange de vin blanc, bière, sirop. Pour préserver les autres insectes qui y entreraient, retirez les pièges mi-mai et prévoyez d’y faire de petits trous de sorties sélectives.

Il faut les placer proches des nids de l’année précédente, entre 0.50 et 1.50m du sol. Plus généralement, proche des arbres et arbustes en fleurs, des ruchers, vergers…car les reines cherchent du sucre. Elles apprécient tout particulièrement les pommiers. 

Petite abeille pollinisant une fleur de Camomille.

Un grand merci d’avance car vous contribuerez à préserver la biodiversité.

Beau printemps à tous !